Nous sommes dans le 13e arrondissement de Paris, tout près de la Bibliothèque François-Mitterrand. Mais en entrant au Soixante-Douze, on embarque vers d’autres contrées bien plus lointaines.
Au 72 de la rue Chevaleret, il y a le Soixante-Douze. Un bar à cocktail, piano bar, restaurant africain et caribéen au concept métissé qui met tous les sens en éveil. Dans un décor tout aussi métissé que la cuisine, Ketty la patronne vous fait découvrir une cuisine familiale, comme à la maison, débordante de boudins des îles, acras de morue, beignets de pastel, croustades de bananes, mafés ou yassas de poulet ou encore ndolé.
Pour étancher les soifs, le Soixante-Douze présente une belle carte de cocktails à base de rhum blanc, whisky ou vodka ou encore champagne avec l’étonnant First class. Et c’est justement à la lecture de la carte qu’une génération de clients devrait se rappeler de bons souvenirs : Magnolia Forever, Cloclo…Ses noms vous évoquent quelque chose ? Claude François bien sûr…
Et pour cause ! A 18 ans, Ketty a été Clodette, avant de devenir meneuse de revue et passer par le Paradis latin, l’Alcazar. Ensuite, elle ouvre le Dogon, le premier restaurant africain. Puis elle crée le le Kamukera, entièrement dédié à Cloclo.
Et en 2014, elle reprend le Soixante-Douze, à quelques mètres du Kamukera. Un lieu singulier construit en duplex où, régulièrement, on entend les chansons de Cloclo puisque sa mémoire est perpétuée à travers des soirées thématiques. Mais pas que. Des soirées jam sessions sont aussi programmées tandis qu’un univers jazz, soul, funk et afrobeat sert de fond sonore. Idéales pour des afterwork festifs.
Happy hour tous les jours de 18 heures à 20 heures.