DestinationCocktails.fr vous invite à l’évasion sur une petite île des Antilles où cultures créole et française s’unissent dans un cadre idyllique. De ses plages à sa gastronomie en passant par son savoir-faire indéniable bâti autour de la production de rhum, la Martinique n’a pas fini de vous émerveiller. Dépaysement garanti !
C’est Christophe Colomb qui, en 1502, débarque le premier sur l’île qui prendra, plus tard, le nom de « Martinique ». A cette époque, cette île appartient à une tribu d’autochtones, les Caraïbes, et est connue sous le nom de « Madinina » (« île aux fleurs » en créole). Les Espagnols ne prennent alors pas possession de l’île et ce sont des colons français qui s’y installent définitivement à partir de 1635.
Cette date marque le début de longs siècles de colonisation et d’esclavage qui mèneront à l’expulsion des Caraïbes et au développement de la culture de la canne à sucre. A l’abolition de l’esclavage en 1848, l’île abrite une population profondément multiculturelle mêlant anciens esclaves d’Afrique de l’Ouest et colons européens auxquels s’ajoutèrent Asiatiques, Indiens et Congolais, venus travailler dans les champs de canne à sucre.
Ce n’est qu’en 1946 que l’île devient officiellement un département français d’outre-mer. Son nom est alors « Martinique », un nom probablement influencé par des déformations de son nom initial, Madinina, et de sa proximité avec l’île de la Dominique.
En Martinique, comme dans tous les autres départements français, métropolitains ou non, la monnaie est l’Euro (€).
L’aéroport de Martinique se situe à Fort-de-France, chef-lieu de l’île. Pour rejoindre Fort-de-France depuis Paris, comptez environ 8h40 d’avion.
Notez aussi que le décalage horaire entre Paris et la Martinique est de 6h en été et 5h en hiver. Ainsi, en saison estivale, il est 7h du matin à Fort-de-France quand sonne 13h à Paris.
La gastronomie est, à l’image de la population martiniquaise, généreuse et colorée. Elle est aussi le résultat d’un savant mélange de cultures. On y retrouve donc des influences indiennes, africaines et européennes dans des plats qui font aujourd’hui la renommée de la cuisine créole.
Parmi les mets particulièrement présents dans la gastronomie martiniquaise, on retrouve les poissons et fruits de mer. Ainsi, la morue est mise à l’honneur dans la recette du « féroce », une entrée incontournable en Martinique qui mêle avocat, morue dé-salée, farine de manioc et piment. On retrouve la morue dans la recette des acras bien que ces derniers s’apprécient tout autant à la crevette ou aux légumes. Enfin, la sélection de fruits de mer martiniquais serait incomplète sans mention du lambi, ce mollusque issu de très belle conque dont la chaire se rapproche gustativement du calamar.
Mais la gastronomie créole ne se résume pas aux produits de la mer. En effet, un autre plat très populaire et un incontournable des stands de street food est le poulet boucané. N’hésitez donc pas à vous arrêter sur le bord d’une route pour déguster quelques morceaux de ce poulet mariné et cuit au barbecue !
Quand aux desserts, la Martinique regorge de fruits exotiques tous plus savoureux les uns que les autres. Laissez-vous donc tenter par le maracujà, la noix de coco, la pomme cannelle ou encore la banane ! Ces fruits se déclinent souvent en pâtisseries, gâteaux ou sorbets pour le plus grand plaisir des gourmands.
Un séjour en Martinique ne peut pas se faire sans la visite d’une distillerie et la dégustation d’un des succulents cocktails à base de rhum dont l’île a le secret. La Martinique est en effet considérée comme le producteur d’un des meilleurs rhums agricoles au monde. Qu’ils soient blancs, ambrés ou vieux, tous sont reconnus pour leurs arômes uniques et le savoir-faire historique dont ils sont issus.
L’histoire du rhum en Martinique commence au XVIIème siècle lorsque le Révérend Père Labat, touché d’une fièvre sévère, fût soigné en buvant un breuvage issu de la fermentation de déchets de canne à sucre alors appelé « taffia ». Une fois guéri, le Révérend décida de s’intéresser à cette boisson et à sa confection et inventa, ce faisant, l’alambic. La plupart des sucreries martiniquaises devinrent alors également des distilleries. Mais il faudra attendre le XIXème siècle et l’effondrement du cours du sucre pour que la distillation du jus de canne fermenté connaisse un succès franc. Cela marque l’avènement du rhum agricole martiniquais tel que nous le connaissons. Ce savoir-faire est récompensé en 1996 par l’Appellation d’Origine Contrôlée dont bénéficient aujourd’hui exclusivement les rhums de Martinique.
Pour apprécier un rhum blanc martiniquais dans la pure tradition créole, dégustez un
Et ne partez pas sans goûter au Punch Planteur qui mêle rhum et jus de fruits exotiques pour un moment de dégustation doux et fruité !